Paracas y las islas ballestas

Partis de Lima avec un nouvel acolyte, Thomas, tchèque marrant et idéaliste ne parlant pas un mot d’espagnol et bien content de rejoindre notre périple pour quelques jours, nous arrivons à PARACAS après 5 ou 6 heures de bus.
Le village a une atmosphère étrange. On ressent que les habitants ne se sont pas encore remis du séisme de 2007. Malgré tout, c’est une station balnéaire et le tourisme ainsi que l’industrie agroalimentaire liée à la pêche sont les seules gagne-pains.
Après avoir visité plusieurs auberges, on pose nos sacs à « Los Frayles », moins cher et très accueillant. Petite balade sur la plage pour finir l’après-midi car les îles et la réserve ne peuvent se voir que le lendemain.
Matinée incroyable au milieu des manchots, cormorans, pélicans, fous, mouettes et otaries à collier.
Notre groupe grossit, nous avons fait la connaissance de Corinne, jeune canadienne qui va être en mauvaise posture car le jeune proprio de notre auberge chez qui elle fait du couchsurfing avait d’autres idées pour elle que ce qu’elle imaginait.
Nous rencontrons également Anna-Lucia, grand-mère chilienne et Julien et Raïssa, qui vont devenir par la suite nos comparses de voyage. Julien a travaillé dans une ancienne filiale corse de BURGEAP. Nous avons des connaissances en commun, le monde est minuscule, non ?
L’après-midi nous nous émerveillerons dans la réserve autour de vautours, animaux en tout genre et surtout paysages immenses et fabuleux.