Nous attendions ce moment avec excitation, même si le réveil à 4h du matin a été très difficile. Nous ne sommes pas déçus car nous aurons la chance de faire partie des 400 visiteurs à monter le Huayna Picchu. Sophie rencontre une ancienne collègue dans la ligne d’attente. C’est fou comme le monde est petit. Les premières images du site resteront gravées. Cette brume qui disparait petit à petit et ces premiers rayons de soleil. On s’imagine dans un film à la découverte d’un temple perdu. Chanceux, une fois de plus, nous le serons car à cette époque de l’année il n’y a pas autant de touristes que les guides le disent.
A 10h, nous entamons la moooooontée vers le temple de la lune. 1h à pic, 1h sur place, 1h pour redescendre. Une fois tout en haut, le Machu Picchu parait minuscule, les papillons nous entourent et nous profitons de ce soleil tant idolatré par les ancêtres péruviens.
Epuisés après notre descente, nos cuisses nous rappellent à l’ordre mais nous avons encore des temples à voir. L’orage commence à gronder, les visiteurs disparaissent. Nous devons être 50 environ. Le Machu Picchu est à nous : tellement vert, tellement gris, tellement fort. Nos photos en parlent encore. Nous sommes fatigués mais heureux.