Je regarde en arrière et je ne regrette pas ces derniers mois. Peu d’actualités, de la vie, du travail, des sourires d’enfant, une enfant, notre lumière du quotidien, et une renaissance en Dordogne.
Nous sommes arrivés vers le 10 juillet. Le programme s’est fait de lui-même. Un petit coup de neuf dans certaines pièces, sortir la piscine, la table de ping-pong, se préparer à passer deux mois entourés de papillons, d’arbres. Le premier passage d’un cerf ou d’un chevreuil reste une véritable excitation ; puis le bruit d’un sanglier…ou d’un hollandais.
Louison grandit surveillée par sa « super nounou ». Raphaël, le dernier de la fratrie Gentils, qui a un véritable don pour s’occuper des petits. Pendant ce temps, j’essaie tant bien que mal de travailler et Aurélien gère plutôt bien malgré son boss qui lui en fait voir des vertes et pas mûres.
Et pourtant…nous déménageons pour cet ingrat qui ne voit pas en Aurélien cette force de travail. Mais c’est certainement ce qu’on appelle un tyran des temps modernes.
Nos cartons n’ont pas avancé d’un pouce, et la petite voix nous rappelle que c’est une folie de remonter à Paris. Nous allons perdre beaucoup en pouvoir d’achat, en qualité de vie directe mais notre raison est là pour nous apaiser. Ce sera dur jusqu’en janvier et on devrait trouver nos marques. On sortira peut-être moins mais la vie sera plus simple, c’est certain.
En attendant, Louison vient d’avoir 5 mois. Déjà 5 mois. Et notre séjour en Dordogne est déjà à mi-parcours. Nous avons profité de Marion, des Verdavaine, des grands-parents paternels de Louison, de super tonton…mais ce n’est que le début. Les vacances commencent jeudi en compagnie de la famille BUANEC.